NERVOUS SYSTEM 2020

2019

Chorégraphie : Guillaume Marie,
Conception, Scènographie, Création vidéo : Marcel Weber (MFO),
Original score : Gediminas Žygus (J.G. Biberkopf)

Crédit photo : © Helge Mudt, Grégoire GITTON, MediaBooker, Geso, DR

Nervous System 2020 est une installation-performance in-situ qui fusionne danse, musique électronique et création holographique. Ce projet protéiforme est créé et dirigé par l’artiste visuel Marcel Weber/MFO (DE), chorégraphié par Guillaume Marie (FR) sur une création musicale de J.G. Biberkopf (LT).

Nervous System 2020 nous plonge dans les affres de l’ère technologique où nos existences se déploient, de plus en plus régulées par les nombreux algorithmes qui la compose, ces omniprésences immatérielles qui gouvernent de manière invisible notre monde moderne. Nous sommes devenus et continuons de devenir les êtres captifs de nos propres créations.

Nos réalités physiques et virtuelles s’interpénètrent : Nervous System 2020 est une réflexion sur ces relations complexes et sur les processus de transformations et de mutations qu’ils génèrent. Pour matérialiser ces idées les artistes ont construits des « chambres », chacune d’elle étant habitée par un performer. Chaque « chambre » a sa propre identité et propose un maillage d’interconnexions, une dramaturgie et une chorégraphie différentes.

Des projections dessinent à l’intérieur des formes holographiques, c’est à dire des lumières tridimensionnelles qui perturbent nos habitudes visuelles. Les spectateurs sont invités à déambuler pour trouver le point de vue, le récit qui leur semble le plus pertinent.

Dans chaque « chambre », les performers (Angèle Micaux, Carlès Romero Vidal et Maria Stamenkovic-Herranz) interprètent des mouvements minimalistes, des gestes du quotidien devenus abstraits ; ils incarnent les cellules nerveuses d’un réseau invisible, sorte de maillage de notre monde. Les algorithmes prennent forme dans les créations visuelles de Marcel Weber qui s’amuse à trancher l’espace de jets lumineux et d’architectures numériques. La lumière devient une matière et un environnement solide dans laquelle les interprètes évoluent. Quant à la création musicale, elle est réfléchie tel un objet sculptural interconnectant, malgré son apparente autonomie, l’espace, les chambres et les performers. Fluide, elle change constamment de forme et d’effets la rendant insaisissable. Abstraite, elle est composée d’un collage de sons, de mélodies, d’ambient et de noise qui tendent à fuir vers des choeurs ou des sons organiques. Acoustique, analogique ou numérique, elle est le premier accès à la dramaturgie générale de la performance tout en créant des distorsions de l’image par le son. In situ, cette performance créée pour la première fois à Kraftwerk lors du Berlin Atonal, au coeur d’une centrale électrique désaffectée, peut se jouer dans de nombreux contextes en intérieur et en extérieur. Marcel Weber propose une composition lumineuse qui peut rester en jeu au delà et entre les performances, les chambres devenant ainsi des installations lumineuses transfigurant l’espace qui les entourent.

NERVOUS SYSTEM 2020

2019

Chorégraphie : Guillaume Marie,
Conception, Scènographie, Création vidéo : Marcel Weber (MFO),
Original score : Gediminas Žygus (J.G. Biberkopf)

CRÉDITS

Performance Installation In Situ
Durée : 30’
Conception, Scénographie, Création vidéo : Marcel Weber (MFO)
Chorégraphie : Guillaume Marie
Musique originale : Gediminas Žygus (J.G. Biberkopf)

Créé en collaboration et interprété par :
Angèle Micaux, Carlès Romero Vidal & Maria Stamenkovic-Herranz

Première : Berlin Atonal 28, 29, 30, 31 août et le 1er septembre 2019

CAST

Performance Installation In Situ
Durée : 30’
Conception, Scénographie, Création vidéo : Marcel Weber (MFO)
Chorégraphie : Guillaume Marie
Musique originale : Gediminas Žygus (J.G. Biberkopf)

Créé en collaboration et interprété par :
Angèle Micaux, Carlès Romero Vidal & Maria Stamenkovic-Herranz

Première : Berlin Atonal 28, 29, 30, 31 août et le 1er septembre 2019

PRODUCTION

Première : Berlin Atonal 28, 29, 30, 31 août et le 1er septembre 2019

Production – Management:
Outer Agency represented by Harry Glass +49 174 8585 141 – harry@berlin-atonal.com

Directeur technique :
Constantin Schägg +49 157 302 051 54 – c.schaegg@gmx.de

Production : Berlin Atonal

PRODUCTION

Première : Berlin Atonal 28, 29, 30, 31 août et le 1er septembre 2019

Production – Management:
Outer Agency represented by Harry Glass +49 174 8585 141 – harry@berlin-atonal.com

Directeur technique :
Constantin Schägg +49 157 302 051 54 – c.schaegg@gmx.de

Production : Berlin Atonal

Crédit photo : © Helge Mudt, Grégoire GITTON, MediaBooker, Geso, DR

Revue de presse

(…) Au rez-de-chaussée du gigantesque bâtiment campant aux abords de la Spree, les trois aquariums géants plastifiés – conçus par le scénographe et directeur artistique en charge de la spatialisation du festival Marcel Weber pour servir de scène aux séquences théâtralisées d’acteurs de la performance Nervous System 2020 (…) traduisent aisément ce choix d’une immersion plus globale dans l’architecture du lieu, avec des installations moins nombreuses et des choix artistiques forts.

Laurent Catala, Trax Magazine, 09-2019

Trois boîtes lumineuses sont disposées près les unes des autres sur le sol brut en béton du Kraftwerk Berlin. Les spectateurs prennent place et “Nervous System 2020“, le projet hors norme créé et dirigé par Marcel Weber (MFO), débute. Chorégraphiés par Guillaume Marie, trois interprètes, un derrière chaque écran, commencent à se mouvoir au son de J.G. Biberkopf. Le titre, clin d’œil au futur proche ainsi qu’au câblage électrique du corps, se manifeste dans les mouvements robotiques des interprètes. L’un d’eux offre une démonstration particulièrement dérangeante de mouvements brusques de combat. Se rebellant contre une force invisible, ses mouvements demeurent d’une manière ou d’une autre contenus, contrôlés et limités.

Lorsque Berlin Atonal, un festival d’art sonore et visuel expérimental, est revenu au Kraftwerk la semaine dernière pour son édition 2019, il a présenté un programme de morceaux pulsants et d’images clignotantes sur la grille emblématique du bâtiment, composée de piliers en béton froid. Située sur Köpenicke Straße à côté de la Spree, l’installation industrielle fournissait autrefois de la chaleur à Berlin-Est jusqu’à la chute du mur. Aujourd’hui, elle abrite Tresor, symbole de la scène club post-réunification de la ville ; le nouveau club de Tresor, Globus ; et OHM, qui occupe l’ancienne salle des batteries du bâtiment. En examinant l’art visuel contemporain intégré à l’espace du club, l’accent était mis sur l’affectif et sur ce qui produisait le plus d’effet non pas dans des cubes blancs, mais englouti par l’obscurité. L’aspect le plus intrigant, cependant, résidait dans la manière dont les œuvres utilisaient un élément de distorsion. Que ce soit à travers des miroirs tordus, des séparateurs translucides, la vitesse ou le montage computationnel, elles parvenaient toutes à déformer notre perception, projetant des visions floues de mondes saturés de technologie.

Johanna Hardt, Berlin Art Link, 06-09-2019

(…) Outre des concerts et des sets de DJ à l’interface de la musique noise et de la culture de clubs, des objets d’art, des installations et des films sont également présentés. Nervous System 2020, une installation spectaculaire composée d’images de danse, de sons et d’holographes de Guillaume Marie, Marcel Weber et J. G. Biberkopf, avec trois personnages dans de grandes vitrines dont les mouvements sont moins dansés que l’analyse abstraite des mouvements. L’autre événement marquant sera la performance live de Cyprien Gaillard samedi, qui comportera une adaptation de sa contribution “Ocean II Ocean” à la Biennale de Venise de cette année.

Volker Like, Der Tagesspiegel, 29-08-2019

Ils ressemblent à des fenêtres ouvertes sur un rêve cyberpunk du début des années 1980 : trois vitrines, remplies de brouillard et de vagues pulsations de lumière juteuse et multicolore. Chacune contient une danseuse effectuant des mouvements minimalistes réfléchis en réponse à son environnement changeant : se faufilant à travers des fentes de lumière comme un voleur de bijoux à travers un champ de lasers, ou simplement faisant du jogging sur un tapis roulant à travers un écoulement de brouillard qui s’accumule. (…) Cette performance marque chaque soirée d’Atonal, et c’est à la fois une introduction hypnotique au festival et une métaphore de ce que c’est que d’y assister.

The Wire, n.429, November 2019

Les gigantesques portes de l’ancienne centrale électrique s’ouvriront pour accueillir et être le témoin d’une myriade de propositions avant-gardistes de la scène artistique sonore et visuelle contemporaine. Parfois, le son va de pair avec les images ou vice versa, les lumières, les effets visuels, la fumée et le bruit multiplieront leur impact dans l’immensité du lieu, plongé dans un nuage gris, où le temps semble se dissoudre, du moins pendant ces cinq jours. Le festival débute le mercredi sur la “Stage Null” avec l’installation-performance “Nervous System 2020“, une œuvre qui fusionne danse, son et hologrammes. Chorégraphié par Guillaume Marie avec la musique de J. G. Biberkopf et les visuels de Marcel Weber/MFO, ce projet qui défie les genres a été créé et dirigé par Marcel Weber. La pièce met en scène Angèle Micaux, Carlès Romero Vidal et Maria Stamenkovic-Herranz, réalisant des mouvements minimalistes, des gestes du quotidien et des postures du mode de vie contemporain, dans une interprétation abstraite. La performance sera visible tous les après-midis après le programme de projections qui a également lieu sur la scène du rez-de-chaussée.

Maria Munoz, Chromart, 09-2019