TRILOGIE FAMILIALE DE GAËL DEPAUW

TRILOGIE FAMILIALE DE GAËL DEPAUW

Part 1

Did Eve Need Make-Up?

2011

Création au Dansoir, Festival Indiscipline, Paris (F)

Performance de et avec Gaël Depauw
Avec Guillaume Marie, Margot Hardouin, Gwenn Le Métayer
Collaboration artistique Guillaume Marie
Préparation corps make-up Géraldine Garétier
Photos Gilles Vidal, Gilles Berquet
Captation vidéo Antoine Verbièse, Romano Botinelli

Premier volet d’une trilogie familiale, Did Eve Need Make-up ? est né d’un souvenir d’enfance : le premier maquillage, empreinte d’un baiser maternel sitôt effacé, amorçant ainsi une première réflexion sur ce stigmate féminin à la symbolique violente puisque parfois interdite.
Eve… la première femme (?) Est-elle (encore) vivante ? Est-elle morte ?
Peu importe, son corps a été préparé ici pour un cérémonial qui, fantasme ou réalité, l’animera via “la matière-maquillante” qui pare et camoufle.
Sereine, en apparence inanimée, elle attend…
Par le toucher, l’effleurement, la retenue ou l’audace du geste cru des intervenants, elle se verra maquillée, travestie, enduite, grimée, pour revisiter les divers états et périodes de la Femme qu’elle incarne. Il s’agira, avec une inhabituelle liberté, de poursuivre la construction ou la déconstruction de l’image offerte par les mains précédentes.
Qui sera-t-elle vraiment le temps de ces transformations (et en seront-elles vraiment ?) ? Un kaleïdoscope de ce que l’on imagine être la “matière-femme” ? Une simple toile vierge mais vivante ?


Part 2

To Escape From El
Nothing Better Than Heels

2014

Création au Théâtre de Vanves le 3 octobre 2014

Performance de et avec Gaël Depauw  
Collaboration artistique Guillaume Marie
Costumes Cédrick Debeuf
Coiffe/Perruque Pascal Saint-André
Création sonore Hugo Indi / Ze Copycat
Photos Gilles Vidal, Gilles Berquet
Captation vidéo Romano Botinelli
Sur scène Gaël Depauw, Gwenn Le Métayer, Marc Henri

Cette introspection intime consacrée à la figure paternelle, prend racine dans le souvenir d’incessants tours de pâté de maison avec pour fond sonore quelques titres d’Elvis Presley que le père de l’artiste se réjouissait de partager en voiture avec elle, seul membre du clan à jubiler autant de la vitesse du véhicule que du volume sonore en vigueur. Ce père officiant, en tant qu’ingénieur en physique nucléaire au CNRS, instigua chez elle une réflexion précoce sur la matière, sa désintégration extrême possible libérant ainsi une énergie “folle”, énergie jumelle de celle générée par le rock, également qualifiée de diabolique par certaines autorités morales et politiques. Le nucléaire comme le rock accélère la réalité jusqu’à pouvoir la détruire. Catastrophes, overdoses, excès sont le lot de ces deux “pratiques”, autant de visages de l’humain qui cherchent toujours à flirter avec “le plus”, à transcender le vulgaire.