TRIGGER

2008

Pièce pour 2 danseurs
Première le 11 avril 2008 au théâtre Lliure, Barcelone (ES).

Crédit photo : © Noemí Jariod

En 1953, alors qu’ils sont dans une soirée dans le but de vendre une arme pour récupérer de l’argent et acheter de la drogue, William Burroughs tua sa femme, Joan Vollmer. Par provocation, ils avaient décidé ensemble de jouer à «Guillaume Tell», elle mit un verre sur sa tête et il tira, la tuant sur le coup. La vie littéraire de Burroughs débuta suite à cet accident.

En étudiant la chronologie de leur histoire, il est intéressant de remarquer à quel point la tension entre eux deux était arrivée à son paroxysme, rendant impossible de savoir s’il s’agit d’un meurtre ou bien d’un accident.

Inspiré par ce fait-divers, TRIGGER est la mise-en-scène par les chorégraphes et danseurs Guillaume Marie & Maria Stamenkovic-Herranz d’une danse macabre, ou chacun joue au mort, à la Mort, pour blesser, pour consoler et tout recommencer indéfiniment.

La chorégraphie et la dramaturgie forment des paysages enrobé dans la noise music de KK Null et la voix de William Burroughs. Pièce très plastique et d’inspiration cinématographique, Guillaume et Maria ont créé l’illusion d’une imagerie en noir et blanc (proche des canons des films noirs des années 50), à l’aide du maquillage, des costumes et de la lumière. Au fur et à mesure que la pièce avance, malgré tout, le spectacle vivant reprend ses droits et c’est sur leur peau que doucement la couleur réapparait…

“La vérité est sans intérêt, ce n’est qu’un tas de mensonges et d’histoires revisitées. Il n’y a rien qui soit proche de la vérité, tout ça n’existe que dans votre tête.”

William Burroughs

TRIGGER

2008

Pièce pour 2 danseurs
Première le 11 avril 2008 au théâtre Lliure, Barcelone (ES).

CRÉDITS

Conception, chorégraphie et interprétation :
Maria Stamenkovic Herranz & Guillaume Marie
Musique : KK Null (Publié par Touch Music-MCPS)
Lumières : Sylvia Kuchinow
Costume : Cédrick Debeuf
Maquillage : Rebecca Flores
Montage musique : Veselin Mitev
Production exécutive : Dominique Bernat
Photographies : Noemí Jariod
Graphiste : Grégoire Gitton

CRÉDITS

Conception, chorégraphie et interprétation :
Maria Stamenkovic Herranz & Guillaume Marie
Musique : KK Null (Publié par Touch Music-MCPS)
Lumières : Sylvia Kuchinow
Costume : Cédrick Debeuf
Maquillage : Rebecca Flores
Montage musique : Veselin Mitev
Production exécutive : Dominique Bernat
Photographies : Noemí Jariod
Graphiste : Grégoire Gitton

PRODUCTION

Production : 
Compagnie Maria Stamenkovic Herranz & Tazcorp/

Coproduction : 
Teatre Lliure avec le soutien du Departament de Cultura i Mitjans de Comunicació.
Avec le concours
du Centre Cultural La Bobila, Ajuntament de L’Hospitalet, BipolArt.

Remerciements
Jordi Fondevila, Bas Et Hauts, Pascal Labrunie, Txiki Berraondo, Jonathan Capdevielle, Mathilde Guislan, Roger B. Landoni, Marcos Flanagan, Alberto Aldana, Pía Mazuela, Daphné Malherbe, Maribel Martinez, La Fede, Lucian Segura and Max – the little marinero, Glauco Hanna, Roger Bernat et remerciements special à Monty Gabrys pour sa merveilleuse voix.

PRODUCTION

Production : 
Compagnie Maria Stamenkovic Herranz & Tazcorp/

Coproduction : 
Teatre Lliure avec le soutien du Departament de Cultura i Mitjans de Comunicació.
Avec le concours
du Centre Cultural La Bobila, Ajuntament de L’Hospitalet, BipolArt.

Remerciements
Jordi Fondevila, Bas Et Hauts, Pascal Labrunie, Txiki Berraondo, Jonathan Capdevielle, Mathilde Guislan, Roger B. Landoni, Marcos Flanagan, Alberto Aldana, Pía Mazuela, Daphné Malherbe, Maribel Martinez, La Fede, Lucian Segura and Max – the little marinero, Glauco Hanna, Roger Bernat et remerciements special à Monty Gabrys pour sa merveilleuse voix.

PREMIÈRE

Première le 11 avril 2008 au théâtre Lliure, Barcelone (ES).

PREMIÈRE

Première le 11 avril 2008 au théâtre Lliure, Barcelone (ES).

Crédit photo : © Noemí Jariod

Revue de presse

Mesdames, messieurs nous avons devant nous deux grands fétichistes !
Comme dans le film Crash, de David Cronenberg, où vous rencontriez quelques obsédés pour revivre les accidents de voiture de certaines célébrités, voici deux danseurs qui se sont réunis pour reconstruire el décès de l’épouse de William Burroughs : les costumes doivent donc être «vintages», les cicatrices doivent être réalistes au maximum, ils boivent, elle prend un révolver, la lumière est noire et blanche, en fond sonore la voix de Son Altesse Burroughs… Et peut-être ne me croirez-vous pas, mais je pourrais jurer que leurs sous-vêtements sont aussi d’un autre temps.
Alors, oui, le public est fasciné. Guillaume Marie et Maria Stamenkovic Herranz ont créé ce travail pour eux-mêmes: al cérémonie est privée. Ici, Burroughs et sa femme rejouent indéfiniment ce meurtre dans des mouvements répétitifs (avec des variations de puissances). Et une fois ressuscités li est encore question de mourir et de continuer à tuer, jusqu’à ce qu’ils n’aient plus d’envie ou jusqu’au point culminant. Ici tout est froid : seulement ce qui est nécessaire pour se déplacer. Oui, mais il y a un certain intérêt à cette exposition. La clé, ce sera al phrase de Burroughs : ” al vérité n’est qu’une histoire revisitée […] al vérité n’existe que dans vos têtes.
“La vérité ” ? Nous avons rarement vu un discours autiste être aussi cohérent : vraiment le Festival Radicals est leur endroit.

Francesc Meseguer, ballet danza (Espagne), Mai 2008